Les nouvelles du Monde

Après que le barde eut fini sa prestation, un vieil homme lui donne quelques piécettes de cuivre. Il faut dire de la à raconter ces histoires, le barde détient une imagination assez fertile. Tout semble être revenu à la normale au centre de la capitale. Les quidams sont de retour à leurs activités, c'est comme si personne ne croyait Ozan. Pourtant ce cher voyageur a quand même vécu des péripéties incorporables avec son maître Hoggar. Maintenant, Ozan peut reprendre on va dire ses activités de voleur avec sa guilde.

D'ailleurs, il est temps de redonner signes de vie aux membres de la guilde qui se trouvent dans la capitale. Ca fait longtemps d'ailleurs. Ozan s'approche d'un point de la capitale qui est assez reculé afin de passer via les égouts pour rejoindre le campement de sa guilde. Ca fait maintenant dix ans qu'il n'a pas donné de signes de vie aux membres, est-ce qu'ils vont le reconnaitre ?

Avançant dans la pénombre et l'hmidité, Ozan n'a pas de mal au fur et à mesure que ses pas le guident. Même les pièges sont détectés. C'est lui qui leur a apprit à tous ces vaut riens. Dans l'ombre, une paire d'yeux scrute l'homme qui s'avance déjouant tous les pièges. C'est incroyable se dit la sentinelle. Comment peut-il ? Je ne le connais pas... Bien qu'Ozan soit épié, son ouïe aguerrie sait parfaitement qu'il est suivi, ce n'est pas à un vieux singe que l'on apprend à faire la grimace. Le barde s'avance toujours faisant semblant de rien.

Au bout d'un moment après un petit détour, la sentinelle décide de plonger sur Ozan avec toute sa dextérité. Mais la tentative du jeune échoue. Un pas sur le côté, un mouvement de bassin et la sentinelle part en avant avec la lame de sa dague qui fend l'air et non le dos d'Ozan. Vu la situation, Ozan profite pour donner un coup de tranchant de la main au niveau de la nuque de l'homme afin de le déstabiliser et aussi lui provoquer un léger trauma afin qu'il lâche son arme . L'homme se trouve au sol déstabilisé. L'ombre d'Ozan surplombe la sentinelle qui le regarde de haut.

" Lorsque les lames chantent, les âmes dansent. "
Ozan vient de donner le passe qui signifie qu'il est des leurs. La sentinelle le regarde perplexe.
" Je suis Ozan le grand chef de la guilde des lames sombres. Je suis revenu, ça fait dix ans maintenant que je n'avais plus donné de signes de vie. Je sais où je vais, c'est pour ça que je déjouais tous vos pièges, c'est moi qui les ai appris à tous vos membres sentinelle, mais quel est ton nom ? "

" Ozan, le grand chef de la guilde... Hô grand maître ! " Après un moment d'étonnement, le jeune homme ouvre à nouveau la bouche. " Mon nom est Ike. "

Après un moment à déambuler dans les égouts, les deux hommes arrivent au centre même de la guilde au coeur des tréfonds de la capitale. La venue d'Ozan va changer les choses et pas qu'un peu. D'ailleurs, les membres qui on reprit le flambeau après qu'Ozan n'a plus donné de signes de vie semblent déjà de leur côté méfiant. Car le changement n'est jamais vraiment très apprécié par certains...

Le barde est revenu. Mais est-ce bien lui ? Car on est jamais sur. Si c'était un usurpateur ? A peine le barde a le temps de se poser qu'il est questionné et assaillit par des voix qui fusent de part et d'autres. Bien même qu'Ozan leur explique le fonctionnement de la gilde, on est jamais trop prudent. Oui il sait des choses mais apparemment celui qui détient le bagou là semble berner personne. Qu'est-ce qui se passe donc ?

Mais ce qu'il y a, c'est qu'un de ses anciens coéquipiers s'est échappé de la prison et maintenant c'est lui qui semble détenir les rennes de la guilde. L'homme a su s'imposer et mener tout ce beau monde à la baguette. Il s'agit de Talek. Un gars de la même trempe qu'Ozan. Lui qui a été abandonné par un bon ami avec son frère Tarik, Maylïe et sa compagne Astranya. Un barde qui joue dans la cour de la pyromancie si on ne se trompe. La lueure de la vengeance brille de mille feu dans le regard de Talek. Comment notre barde guerrier va t-il s'en sortir ?

Spoiler:

"Ozan... Voila l'homme qui se prétend être un sauveur mais qui n'a pas hésité à abandonner ses premiers compagnons. Imaginez vous, imaginez le désarroi quand un ami vous abandonne. Il ne faut pas qu'il sorte d'ici vivant. "

Maintenant que les retrouvailles sont faite, quelle va être l'échappatoire de cette rencontre ?

Ho ho, Tarek... Il est vrai qu'Ozan ne voulait pas goûter aux geôles moisies de cette prison. Les maladies, les pesteux emprisonnés, les rats, les déjections humaines par-ci par-là. Non merci, très peu pour lui. Un attroupement d'une dizaine d'hommes s'affairent autour de lui alors que Tarek trône sur des coffres aux trésors. Encerclé, Ozan peut se sentir en danger mais que néni mon seigneur. Un sourire enjoué se marque sur son visage.

"Joues-moi un air Tarek ! Et que cette danse soit pour toi ton dernier réquiem entendu. Joué par ta propre main, la marche macabre de la mort qui va venir te chercher après tes hommes... Qui étaient les miens. Jadis... "

Ozan n'a aucun mal à se douter que Tarek a ensorcellé ses anciens compagnons grâce à ses dons de barde.

Le combat s'engage après les dernières paroles d'Ozan. Les hommes munit de cimeterres assaillent Ozan. Les cimeterres ont la particularité de glisser contre les lames des épées quand on se bat traditionnellement mais, Ozan opte pour sa technique de danse-lames. Son corps prend un rythme endiablé bougeant dans tous les sens mais ce n'est pas désordonné, loin de là.
Les lames des épées jumelles d'Ozan passent outre le filet glissant des hommes qui ne savent où donner de la tête. Il n'arrête pas de bouger !

Le sang des assaillants touche le sol et bien vite, il ne reste plus que trois hommes encore debout. Tarek est impressionné de ce qu'il a vu. C'est inhumain ! Il attaque quatre fois plus vite qu'un homme normal... Les pauvres hommes, de simples voleurs et limite s'ils savent tenir une arme comme il faut. Les derniers hommes tombent au sol après les derniers assauts d'Ozan. Maintenant, les bardes peuvent se faire face !

Talek lui n'aura rien raté de cette petite démonstration préférant analyser ainsi ce style de combat qu'il ne connait visiblement pas...

L'iannulaire sur la deuxième corde grave à la troisème frette, le majeur sur la deuxième frette de la troisième corde et enfin, l'index sur la première frette de la cinquième corde. Talek fait entonner un UT (ancien DO) venant ainsi enchainer des mouvements de poignet droit allant de bas en haut.

Un deux trois, quatre cinq six sept. Tels sont les mouvements de cette main joués sur le luth, un air enjoueur mais bien vite, une colonne de flammes entourent Tarek et ensuite, sur chaques notes jouées, des flammes filent en direction d'Ozan.

Un combat qui commence alors sans s'être parlé tout les deux. Talek doit avoir la haine d'avoir passé des années au cachot de la faute d'Ozan. Comment va s'en sortir Ozan sachant qu'il ne maîtrise pas le feu à part qu'il s'y connait en déplacements furtifs dû à sa classe de voleur.

Ou bien,

riposter avec un air enjoué de son luth. Mais s'il ne réagit pas tout de suite, les colonnes de flammes risquent d'atteindre un but sans grande encombre...

* L'homme effectue une danse où ses mouvements sont amples et sveltes évitant ainsi les colonnes in extremis. A croire qu'il danse avec les flammes malgré le fait que son adversaire accetue la mélodie afin de l'enflammer. Quel diable de mouvements doit se dire Talek.

Alors que les flammes s'accentuent de plus belle, Ozan sort ses épées en coups de dégaine afin de frapper dans les flammes pour ouvrir la colonne qui fait face à lui. Il pourrait se brûler mais non. Il ne faut pas oublier la pierre de vent que le dragon noir lui a offert.

Grâce à cette dernière, Ozan peut leurrer son adversaire et ainsi surgir du milieu des flammes afin de frazpper son adversaire d'un coup de tranche venant de gauche vers la droite avec sa main droite. Première victime de cet assaut après les flammes qui on eut à goûter le tranchant de la lame gauche, c'est le luth de Talek, la main blessée.

Est-ce qu'ozan s'en veut d'avoir lâchement abandonné son ami de jadis ? *

Il est clair que celà surprend le pyrobarde.
Ce dernier ne s'attendait pas qu'en prime de voir son adversaire se déchancher comme un dieu de la danse, surgirait des flammes tel le diable qui sort des entrailles infernales des abysses.

Le luth au sol et le regard flamboyant de Talek se fige sur son ancien compagnon d'arme. Jamais ho grand jamais il aurait du faire ça; Ce luth est sa vie et Ozan est un homme sans paroles il les a lachement abandonnés lui et ses amis il y a une plus d'une dizaine d'années.

La chaleur monte, Talek bouillonne de rage et ce dernier commande les cordes de son luth afin qu'elles saisissent ce traître qui a eut la belle vie jusqu'à présent. Mais la roue tourne voici que l'ancien chef de guilde est prisonnier des cordes d'un luth. A moins qu'il ait un tour dans son sac et qu'il ne se voit pas prisonnier ?

Si payer un affront passé doit se faire, Ozan pourrait se laisser faire mais non, il ne fat pas Talek est animé par la vengeance. Ozan comprend trop tard qu'il a fait une erreur dans sa vie et qu'il ne peut la réparer. Dorénavant, c'est à la vie et à la mort. S'il se laisse prendre dans les entraves, Talek ne lui laissera aucun répit. Les armes en mains, Ozan bataille avec les cordes du luth. Mais ce qui est étrange c'est qu'il ne sait couper les liens du luth avec ses épées et pourtant, ces épées sont aguisées en permanence grâce aux fourreaux d'affutage.

Il faut danser à nouveau afin d'arriver à ne pas se faire attraper par les liens du luth. Au bout d'un moment s'en est trop, il manquerait plus que son ami d'hier et ennemi d'aujourd'hui opte pour une autre technique. Il contrôle les flammes il ne faut pas le laisser faire... Une fois bien éloigné, Ozan décide d'utiliser à nouveau le pouvoir de la pierre de vent. Cette fois, ça sera les flammes contre l'air !

" Vas-y, attaque si tu ne peux me pardonner mais il n'y aura qu'une seule issue. La mort pour l'un de nous deux... "